SAWADEE PI MAY from LAOS
BONNE ANNEE A TOUS. Que 2016 vous protège, et vous permette de réaliser vos reves. MERCI pour vos messages qui nous font bien plaisir. Nous sommes arrivés au LAOS le 22 décembre 2015. Les 6 douaniers laotiens ont rempli leur mission en apposant les cachets, tampons et visas sur nos passeports. C'est ainsi qu allégés de quelques 70 $ nous montons dans un bus dont le kilométrage doit être mémorable. Pas d'excès de vitesse c'est sur, on frôle les 40 km/h, (les aiguilles des compteurs sont de toute façon hors services ) le passage des vitesses exige du doigtė. Guillaume le règlage n'a pas été fait.
La porte automatique se ferme avec un bon coup d'épaule. D'horribles petits rideaux sales font cache misère... Carglass n'est pas passé, le pare-brise est scotché et comporte quelques point de colle. . Très a la mode ici.
Le bus nous dépose pas loin de l'embarcadère. Un bref passage à l'ATM pour retirer des kips
100 € = 1 million de kips. .. Nous voici donc millionnaires... Nous qui pensions que notre richesse était intérieure ! !
Une frêle barque au raz de l'eau chargée de sacs et de voyageurs d'horizons divers nous emmène vers les 4000 îles sur le Mekong : destination Don Khone.
L'occupation française à laissé quelques vestiges : un pont, une ancienne ligne de chemin de fer qui sert de piste aujourd'hui ; un quai à l'extrême sud qui anciennement permettait de remonter les marchandises du Mekong. En gros rien de fait depuis la colonisation.
Les jeunes passent pas mal de temps à boire du lao lao (alcool local) et a jouer au billard (Didier tu peux venir donner des cours :).
On assiste à une fête sur 2 jours avec course de pirogue, grosse ambiance kermesse, la bière coule à flot et dès 17h certains tanguent déjà . Musique toute la nuit qui s'entend depuis lˆile voisine, et le lendemain le sol est jonché de plastiques et détritus divers que les enfants balaient et brulent dans la cour d'école... une bonne odeur de plastiques brulés se répand... mais ca ne dérange pas grand monde là bas. Le Mékong en emportera un peu également.
L'île se prête au vélo que nous enfourchons pour visiter les cascades et lieux de pêche... et aussi pour aller à la plage.
Le fleuve est dangereux : courants, rapides, qualité de l'eau. .. poissons pas cool.
Malgré le lieu conseillé, l'expérience d'un bain tourne à la séquence gore. ..
Thierry se fait découper un petit morceau d orteil. Séquence émotions (Bernard faut qu'on en parle au retour... au bord de la piscine.. avec un remontant ). Le poisson doit être mort. En tout cas, ça pisse le sang. Un point de compression, un mouchoir en papier, on s'arrache... car en plus il fait très chaud. Heureusement on avait loué un scooter ce jour là. Bon zenasie moyen ; ça mettra deux semaines à cicatriser.
On a bullė au resort en regardant les couchers de soleil dont celui de Noël qui fut l'un des plus beaux jamais vus !
Le cadeau du père Noël bien entendu. Christmas qu'on a fêté avec quelques provisions anti-bacteriennes : bordeaux blanc et rouge chilien.
Nous avons fait de belles rencontres et joué à un jeu bien marrant qu'on cherchera en France .
Mais les péripéties nous ont poursuivis avec chacun une infection (allergie) cutanée qui se déclarera ensuite. Laos et hygiène ne vont pas de pair.
Visite chez le médecin a Pakse, contact mondial assistance, rien de simple... ça prend tout de suite une journée. Heureusement rien de bien méchant... plus pénible qu'autre chose.
Comme la clinique est près du marché on en profite. Le + grand marché du Laos. Incroyable. De quoi faire chauffer l'appareil photo.
On en prend plein les yeux et les narines.
Nous passons le réveillon au resto, au 5 eme étage d'un hôtel. Bonne ambiance à minuit avec feux d'artifices sur la ville et chansons Laos au restaurant. On rentre un peu tard pour trouver notre guesthouse fermée. ... ça se finit bien mais on a eu chaud...une heure à tambourinner.
Départ le lendemain vers le plateau des Bolavens. Circuit en moto pour voir les plantations : café, thé, manioc, tecks... les cascades et autres chutes d'eau, les villages ethniques reculés, et l'inévitable bain des éléphants, impressionnant ces belles bêtes. Lenteur, force, agilité, puissance.
La rivière est belle, lieu de lavage pour : les éléphants, les femmes principalement, les hommes aussi :), le linge donc bactériologiquement votre tout ca dans le meme périmètre ou se baignent aussi les "blancs"... ah que nos yeux d'occidentaux occidentaux ont à prendre, à réapprendre.
A chaque instant notre système de référence est questionné, interpellé. C'est bien cela le coeur du voyage.
Alors aujourd'hui nous avons goûté aux sourires des enfants du village ethnique à qui nous avons offerts nos bananes , aux sawadi (bonjour) des travailleurs sur la route qui arrachent les barbelés sans gants (prévention des risques inconnue ici Ronan y a un marché à prendre !
On a bouffé un bout de piste en laterite, testé les amortisseurs et les lombaires, bien sué aussi. La douche était bienvenue même si c'est l'eau de la rivière :)(
Alors le lao lao au citron vert de ce soir (eh oui francounet) .et l'éternel pad tail étaient trop bons !
On mange quand même un peu toujours la même chose car on se protége vis à vis des légumes non cuits et de la viande.
La moto est un bel outil de liberté, je regrette pas mes années d'expérience en conduite, car ici gaffe quand même aux vaches, chiens, cochons, poules... qui se promènent et attention soutenue pour éviter les trous, les branches et autres voitures, bus, camions, les trous ... On transpire un peu sous le casque, les lunettes de glacier sont bien utiles pour protéger des poussières.
Nous avons vu de belles cascades (payantes) faut faire vivre le coin, bon c'est pas cher 5000 kips, et ils gardent la moto.
Dans une plantation de café, surprise, nous sommes accueillis par un vieux gardien qui4 nous demande si nous parlons francais. C"est dimanche, l'usine est fermée, mais il nous laisse entrer, et on échange quelques mots et une belle poignée de main. Sa main est rugueuse et son regard est tendre, ému du contact.
Le café vaut une fortune, meme sur place, mais il y en des tonnes à sécher au soleil. Nous testerons ce que vaut celui que nous avons pris à une petite grand mère qui vendait quelques paquets sous sa hutte de roseau séché.
Floriane on retient ta formule :
"Vous êtes des voyageurs ! "
et ta citation de Nicolas Bouvier, qui nous correspond bien.
« En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. »
Nous partons demain, en principe, pour Luang Prabang plus au nord.
le cadeau du pere noel
Soulever de poubelle avec Radeck et Patricia, 2 polonais bien sympa
Soirée jeux et éclats de rires avec Giancarlos et Yomarla
plantation de manioc
le bain des éléphants sur le plateau des Bolavens
sèchage du café
Dans la tribue ethnique, les femmes fument une pipe à eau en bambou
café
Philipette c'est la TAN locale
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